Marie, de mes racines se déploie mes ailes. Je me libère de croyances, pour en cultiver de nouvelles.
Si tu savais comme je les aime, pourtant je n’attends plus qu’ils me comprennent. Ma vie est bien celle que je choisis. Bientôt elle rentrera, et moi je partirai Marie. J’aurai en mon cœur le sien, le tien. D’or et de foi, elle ramène de nos terres, ce qui ornera mon cou, ce qui honorera notre nous.
Marie, je garde en mon cœur, tout ce qui fait que des miens je suis leur.
Je quitte volontiers Beriz, pour un jour retrouver Beiriz. Nous danserons pouls contre pouls, notre vérité pour salut, notre amour comme martyr. Je viendrai à lui dans l'étrange déhanché par lequel je suis partie. Et sur la route du café, mon tendre amour tiendra sa main. Puis, dans un moment que tu auras figé, elle se retourna vers moi et j’y verrai le visage d’Amélia.
Marie, lorsque ma fille courra se pendre à mon cou, je mettrai au sien, ce qui honorera notre nous.
Ph : Valentin Segouin





